Une étude du Cato Institute a cherché à vérifier si les immigrés « profitaient » (au sens négatif) effectivement des prestations sociales. La conclusion est que … ce n’est pas le cas – et certainement moins que leurs homologues nées américaines.
A lire, cet article de l’excellent Tyler Cowen dans le New York Times qui démontre (ou rappelle) que l’économie est une matière qui postule (et encourage donc) l’égalité et l’intérêt de tous. Il encourage donc à mieux et plus utiliser l’analyse économique pour comprendre et analyser les politiques publiques (notamment l’immigration).
Alors que son fils se lance dans la course électoral au Texas, Jeb Bush, ancien Gouverneur de Californie (frère et fils de Présidents des Etats-Unis) a publié un livre (Immigration wars) dans lequel il propose une réforme d’ampleur de la politique migratoire américaine.
Selon un sondage réalisé pour Deloitte, 27% des jeunes diplômés français envisagent leur avenir à l’étranger. Un tiers, c’est 14 points de plus qu’en 2012 (13% il y a un an) !
Une étude du Pew Research montre que les immigrés de deuxième génération vivent beaucoup mieux que leurs parents.
Le débat américain sur l’immigration était latent depuis plusieurs mois : The Economist et Bloomberg s’étaient interrogés à ce sujet il y a quelques temps. Le Maire de New York avait fait des propositions. Désormais, le débat est lancé par le Président Obama.
Dans le New York Times de ce week end, l’économist Greg Mankiw expliquait pourquoi l’immigration est une bonne chose selon les économistes (et ce blog).
Le Guardian rapportait en début de semaine les projets du gouvernement Britannique pour décourager l’immigration. Parmi ces initiatives : expliquer qu’outre-manche le temps est pourri et les emplois sont mal payés.
Le Canada va mettre en place un nouveau visa pour faciliter l’immigration des créateurs de startup, à partir du 1er avril 2013, rapporte Reuters.« Our new start-up visa will help make Canada the destination of choice for the world’s best and brightest to launch their companies, » Kenney said in a statement.
Dans un article paru fin novembre, Bloomberg chante les louanges de la politique migratoire du Canada: le programme « candidat des provinces« .
Voici le texte d’un papier que publié sur Atlantico : La gauche n’aime-t-elle les immigrés que lorsqu’ils sont pauvres ? Ce que l’affaire Depardieu révèle de l’hypocrisie française.
Le Pew Research estime qu’aux Etats-Unis il y avait 11,1 millions d’immigrés clandestins en 2011, contre 8,4 millions en 2000.
La Banque Mondiale a publié les derniers chiffres sur les envois de fonds des immigrés vers leurs pays d’origines (les remittances) qui devraient atteindre des nouveaux records cette année.
L’OCDE vient de publier une note intéressante, intitulée « où en sont les élèves issus de l’immigration dans les établissements d’enseignement défavorisés ?« .
En France, certains s’inquiètent de voir les jeunes talents partir à Londres. Mais Outre Manche, on s’inquiète aussi de voir les Britanniques quitter le pays.
D’après les chiffres qu’Eurostat vient de publier, en 2011, les Etats membres de l’Union européenne ont accordé leur nationalité à 810 000 personnes, le record en nombre étant détenu par le Royaume-Uni (près de 200 000 nouveaux nationalité) devant la France (un peu plus de 140 000 nouveaux Français).
Une étude publiée par le NBER (disponible ici) tente d’évaluer les effets de l’immigration sur la distribution des revenus (sujet un peu déjà abordé ici).
L’immigration revient dans le débat politique (et surtout dans les revues économiques) aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Plusieurs magazines, dont Bloomberg et The Economist sont à l’offensive, inquiets des politiques migratoires restrictives qui portent atteinte à la croissance économique.
Dans son rapport, Monsieur Eckert rappelle que le Gouvernement veut réduire les coûts de délivrance des titres pour les immigrés. Cependant, les choix réalisés vont dans un sens qui n’est pas tout à fait le plus rationnel : le Gouvernement les empêche de trouver un emploi.
Ce n’est pas tout à fait une révélation, mais c’est ce que montre une étude économique récente, qui s’intéresse particulièrement au cas de l’Autriche (cf. la présentation sur le site voxeu).
L’étude relève que plus la concentration d’immigrés est forte, plus les autrichiens votent à l’extrême droite. Cette propension est très fortement liée à la qualification des immigrés : s’ils sont peu qualifiés, les autrichiens votent encore plus en faveur du FPÖ. A l’inverse, la présence d’immigrés qualifiés a très peu d’impact sur le vote d’extrême droite (voir un impact négatif).