Gérald Bronner, La planète des hommes. Réenchanter le risque. Presses Universitaires de France. 168 pages. 13 euros. Lire la suite « Contre Hans Jonas, Gérald Bronner nous apprend qu’il est urgent de réenchanter le risque et l’innovation (Trop Libre) »
De l’Islam en Amérique
La Fondapol publie notre article sur la fiscalité du capital
La Fondapol a la gentillesse de reprendre sur son site l’article que Mathieu Laine et moi avons publié sur la fiscalité du capital.
Et si la droite française se convertissait au « conservatisme compassionnel » ?
Voici le texte d’un papier que j’ai publié sur le blog Trop Libre (Fondapol) : Et si la droite française se convertissait au « conservatisme compassionnel » ?
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Et si la droite française se convertissait au « conservatisme compassionnel » ?
Voici le lien vers le blog de la Fondapol, Trop Libre, qui publie ce soir un billet que j’ai rédigé : Et si la droite française se convertissait au « conservatisme compassionnel » ?
Pour une (vraie) révolution fiscale par la liberté : rendons l’impôt volontaire !
Voici le texte d’un papier que j’ai publié sur le blog Trop Libre (Fondapol) : Pour une (vraie) révolution fiscale par la liberté : rendons l’impôt volontaire !
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Pour une (vraie) révolution fiscale par la liberté : rendons l’impôt volontaire !
Voici le lien vers le blog de la Fondapol, Trop Libre, qui publie ce soir un billet que j’ai rédigé : Pour une (vraie) révolution fiscale par la liberté : rendons l’impôt volontaire !
Ce que la religion nous dit de l’homme
Voici le texte d’un papier que j’ai publié sur le blog Trop Libre (Fondapol) : Ce que la religion nous dit de l’homme.
Esther Duflo, économiste radicale de la pauvreté
Voici le texte d’un papier que j’ai publié sur le blog Trop Libre (Fondapol) : Esther Duflo, économiste radicale de la pauvreté.
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À l’opposé des déplorations stériles ou des postures idéologiques qui caractérisent trop souvent les discours sur la pauvreté, Esther Duflo et Abhijit V. Banerjee affichent dans Repenser la pauvreté une ambition simple et forte. Ils proposent de réfléchir aux moyens les plus efficaces de faire sortir les 865 millions d’individus (soit 13 % de la population mondiale) qui vivent avec moins de 1 dollar par jour.
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Le vote, de la complexité d’un geste pas si banal
Voici le texte d’un papier que j’ai publié sur le blog Trop Libre (Fondapol) : Le vote, de la complexité d’un geste pas si banal.
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En cette période électorale, plus que jamais, le vote des Français fait l’objet de toutes les conversations. L’ouvrage paru aux Presses de Sciences-po sur Le vote des Français de Mitterrand à Sarkozy se devait donc de retenir l’attention. Car ce vote est, au fond, assez complexe. Les auteurs reprennent à ce titre une « éclairante » citation de Jacques Fauvet : « la France connaît deux tempéraments politiques fondamentaux, la gauche et la droite … trois tendances politiques principales si l’on ajoute le centre ; six familles spirituelles ; dix partis, petits ou grands, traversés par de multiples courants ; quatorze groupes parlementaires peu disciplinés ; et quarante millions d’opinions ». Au-delà de cette logique déconcertante, est-il possible de définir des constantes ? Quels sont les ressorts de leur expression dans les urnes ? C’est tout le défi de cet ouvrage collectif qui analyse les élections présidentielles depuis 1988 pour tenter d’en tirer quelques enseignements.
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Rome, mère du droit
Voici le texte d’un papier que j’ai publié sur le blog Trop Libre (Fondapol) : Le déclin de la civilisation islamique à la lumière du droit économique.
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En 2008, Yan Thomas disparaissait. Juriste d’exception, il s’était donné pour ambition de travailler « au profit d’une histoire des interactions entre économie marchande, religion et droit ». Marie-Angèle Hermitte et Paolo Napoli viennent d’entreprendre le travail de recension de son œuvre, en publiant dans un livre récent des articles, parus dans diverses publications et contextes, écrits entre 1986 et 2006.
Libérez l’Ecole, vite!
Voici le texte d’un papier que j’ai publié sur le blog Trop Libre (Fondapol) : Le déclin de la civilisation islamique à la lumière du droit économique.
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L’Education Nationale va mal : l’échec scolaire est important et les inégalités s’accroissent. La Cour des comptes, l’Institut Montaigne et l’OCDE l’ont déjà souligné[1].
Dans son dernier ouvrage, Chantal Delsol n’apporte pas de faits nouveaux à cet égard.
Le déclin de la civilisation islamique à la lumière du droit économique
Voici le texte d’un papier que j’ai publié sur le blog Trop Libre (Fondapol) : Le déclin de la civilisation islamique à la lumière du droit économique.
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Timur Kuran, The Long Divergence: How Islamic Law Held Back the Middle East, Princeton University Press, 2011, 424 pages, 29,95$
Précision : dans ce compte-rendu, l’expression « Islam » désigne la civilisation arabo-musulmane, constituée à la suite de la Révélation à Mahomet autour des dynasties Omeyyades et Abbassides auxquelles succéda ultimement l’empire Ottoman.
Elle est évidemment à distinguer de « l’islam » qui désigne la religion musulmane.
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Le déclin des grandes civilisations fascine. Et s’il s’agit de l’Islam, le sujet prend un tour potentiellement polémique, nuisible à la compréhension historique.
La civilisation de l’Islam fut une puissance religieuse, culturelle, économique, militaire et politique construite de manière fulgurante après la Révélation coranique, s’étendant de l’Atlantique aux portes de l’Inde[1]. Comment expliquer son affaiblissement progressif ?
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La LSE : histoire d’une success story britannique… et mondiale
Voici le texte d’un papier que j’ai publié sur le blog Trop Libre (Fondapol) : La LSE : histoire d’une success story britannique… et mondiale.
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Marie Scot, La London School of Economics and Political Science, 1895 – 2010, Paris, PUF, 2011, 392 pages, 25€
Il est peu d’institutions universitaires qui inspirent à la fois l’admiration, le respect et l’envie dans le monde entier.
La London School of Economics (LSE) en fait partie. Fondée en 1895 à l’initiative de personnalités de la Fabian Society, longtemps dirigée par le célèbre William Beveridge, elle a formé des générations de futurs chefs d’Etat et de Gouvernement parmi ses élèves. Parmi les enseignants qui s’y sont illustrés, on relève au hasard les noms de Friedrich Hayek, Karl Popper… et ceux de 16 prix Nobel (dont 11 en économie) !
C’est l’histoire de cette success story à l’anglaise que l’ouvrage de Marie Scot retrace avec précision.
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Des religions en général et du bonheur en particulier
Voici le texte d’un papier que j’ai publié sur le blog Trop Libre (Fondapol) : Des religions en général et du bonheur en particulier.
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Keith Ward, Les religions sont-elles dangereuses ?, Empreinte Temps Présent, 2011
A lire Michel Onfray -et d’autres-, « l’obscurantisme » menacerait nos sociétés occidentales, les religions ne cesseraient de s’immiscer dans le débat public et surtout, elles chercheraient à restreindre le champ des libertés individuelles.
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L’islam n’est pas ce que vous croyez
Voici le texte d’un papier que j’ai publié sur le blog Trop Libre (Fondapol) : L’islam n’est pas ce que vous croyez.
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John L. Esposito, The Future of Islam, Oxford University Press, 2010
La lecture du dernier ouvrage de John Esposito devrait rassurer ceux qui redoutent que la vague de révolutions populaires et démocratiques dans les pays arabes ouvre la voie aux islamistes. L’auteur s’oppose à l’idée d’un inéluctable « choc des civilisations » et des religions.
S’appuyant sur sa grande connaissance des auteurs musulmans contemporains et sur des études d’opinion menées auprès de musulmans dans le monde entier[1], John Esposito s’emploie en effet à déconstruire les préjugés à l’encontre de l’islam et des musulmans.
Bleu dehors, rouge dedans ?
Voici le texte d’un papier que j’ai publié sur le blog Trop Libre (Fondapol) : De la liberté religieuse en Amérique
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Phillip Blond, Red Tory – How Left and Right Have Broken Britain and How We Can Fix it, Londres, Faber & Faber, 2010, 292 pages, 15€
« Conservateur rouge » : le nom a de quoi surprendre, du moins en Europe, où l’identité chromatique des conservateurs se situe plus volontiers du côté du bleu foncé. Phillip Blond revendique pour lui-même cette appellation en forme d’oxymore. Son itinéraire est certes atypique. Ancien militant de gauche, théologien, professeur de philosophie, fondateur du think tank ResPublica[1], il entend penser le renouveau du conservatisme britannique. Il développe pour cela une analyse en deux parties : dénonciation du libéralisme et du socialisme qui minent la société et valorisation d’un « conservatisme civique et communautaire »[2].
Se réclamant d’Edmund Burke, Phillip Blond s’inscrit dans la lignée d’un conservatisme qui rejette le marché et revendique une liberté « positive », qui prône un retour aux traditions et aux structures sociales locales. Ses propositions, fondées sur ce qu’on appelle l’empowerment, ont directement inspiré la Big Society évoquée par David Cameron pendant la campagne électorale de 2010.
De la liberté religieuse en Amérique
Voici le texte d’un papier que j’ai publié sur le blog Trop Libre (Fondapol) : De la liberté religieuse en Amérique
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Robert D. Putnam, David E. Campbell, American Grace. How religion devides and unites us, Simon & Schuster, 2010
Les Américains seraient-ils plus religieux que les Iraniens ? La question, comme la réponse, ont de quoi bousculer bien des lieux communs. 80% des Américains disent en effet appartenir à une religion, la moitié prie avant les repas ; enfin, 40% d’entre eux assistent au culte hebdomadaire : c’est plus qu’en Iran ! La religion est présente dans leurs vies quotidiennes et jusque dans les discours de leurs Présidents. Barack Obama a d’ailleurs rappelé lorsqu’il a prêté serment que la source de la confiance du peuple Américain réside dans « la conviction que Dieu [l’] appelle à modeler une destinée incertaine »[1]. Dans le même temps, les Etats-Unis sont un pays où coexistent paisiblement de très nombreuses religions et où la liberté de culte est sacrée. C’est à ce paradoxe d’une alliance entre une forte religiosité et une tolérance affirmée que Robert Putman et David Campbell s’intéressent dans leur ouvrage[2].