Voici le texte de ma chronique du 5 septembre
Depuis plus d’une décennie, le CEVIPOF mesure le niveau de confiance dans la société française : elle est structurellement faible. D’enquêtes en sondages, la capacité d’action du politique est mise en cause et les électeurs doutent que leurs gouvernants soient en mesure de conduire des initiatives au bénéfice collectif.
C’est la faute, disent les concernés, d’un double travail de sape de l’Etat : brisé par la mondialisation, bridé par l’Europe, le génie français est affaibli par le haut, en même temps qu’il est harcelé par le bas par les agitations locales que la décentralisation a libérées. S’il retrouvait sa puissance, il renouerait avec le prestige et l’efficacité mécanique que décrivait Napoléon : « la chaîne d’exécution descend sans interruption du ministre à l’administré et transmet la loi et les ordres du gouvernement jusqu’aux dernières ramifications de l’ordre social avec la rapidité du fluide électrique ».
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Photo by Jean-Louis Aubert on Unsplash
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