Chronique parue dans L’Opinion le 16 août.
Le rôle de la puissance publique se trouve probablement là : décourager les comportements néfastes et encourager une ambition industrielle stimulante
La question environnementale est devenue une préoccupation collective essentielle, dominant le débat public. L’enjeu le justifie certainement. Il n’en reste pas moins que, portée par quelques activistes, elle se mue aussi parfois en un impératif moral incontestable, doublé d’un esprit de rationnement pessimiste. Cette combinaison n’est pas heureuse.
La cause environnementale n’avancera pas si le champ médiatique est laissé aux tenants de l’intolérance. Pour impérative que soit la transition écologique, les moyens pour la réaliser doivent pouvoir être discutés : c’est le propre de la démocratie d’équilibrer, par le débat libre, les préoccupations. L’emploi, la compétitivité, la solidarité, notamment, peuvent prévaloir si les élus, ayant pesé les intérêts et ayant connaissance des coûts (environnemental, économique…) de leurs choix, le décident. Dans une démocratie, il n’est pas question d’une lutte pour le bien ou le mal, mais du renouvellement continu d’un compromis nécessairement imparfait.
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