Voici le texte de ma chronique du 11 avril 2022 pour L’Opinion
La campagne aura été, pour la droite, un long chemin de croix. Depuis sa primaire, qui s’était bien déroulée sans pour autant marquer durablement les esprits, cette famille politique est à la peine. Quel paradoxe dans un pays où un tiers des électeurs se situe de lui-même à droite (et même quatre sur dix si on inclut le centre), loin devant la gauche (17%) !
Des raisons conjoncturelles expliquent cette situation. Certaines sont immédiates : l’inadéquation entre la conduite de la campagne et l’opinion ; le repositionnement du Président Macron sur les questions régaliennes. D’autres structurent le débat public depuis quelques années : la scission partielle d’un courant politique tiraillé sur ses marges par la majorité présidentielle et par l’extrême droite ; les luttes intestines depuis la défaite électorale de 2012.
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