Ma chronique du 18 avril 2022
Le second tour de la présidentielle opposera Marine Le Pen à Emmanuel Macron. Parmi ceux qui favorisent encore le jeu démocratique, certains, qui affirment combattre les extrêmes, hésitent, car ils désapprouvent la politique du Président. L’enjeu du scrutin n’est pourtant pas de soutenir un candidat, mais d’en éliminer l’autre. Il faut à ce titre parfois savoir défendre un adversaire plutôt que de laisser une autre, incomparablement pire, réussir. Madame de Staël, fine observatrice des passions humaines, l’écrivait quand elle critiquait « l’esprit de parti », dans lequel « on aime mieux tomber en entraînant ses ennemis, que triompher avec quelqu’un d’entre eux ».
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