Chronique du 28 mars
La pauvreté abyssale de la campagne présidentielle, dans laquelle aucune analyse ne prévaut ni aucun débat de fond ne s’établit, n’interdit à l’évidence pas que ressurgissent les poncifs du temps : prélever plus, contrôler plus.
A écouter l’extrême gauche, il n’y a pas un problème sur terre qui ne puisse se régler sans une taxe sur les « riches ». A suivre l’extrême droite, il n’en est pas un qui ne saurait trouver de solution dans un contrôle des flux migratoires. Quant aux partis de gouvernement, motivés par une volonté de positionnement équilibriste (ou plus probablement un vide doctrinal), ils ne rechignent pas à créer de nouvelles contraintes, généralement justifiées par la volonté de paraître compenser des mesures censées être plus libératrices…
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