Voici le texte de ma chronique dans L’Opinion le 28 février
Dans une lettre à Roman Rolland en 1933, Stefan Zweig décrivait ce qu’il avait vu en Allemagne. Il ajoutait : « mais ce qui m’effraye est autre chose – l’indifférence morale du monde ». A travers ses correspondances et essais, l’auteur autrichien, qui mit fin à ses jours il y a 80 ans exactement, n’a cessé de s’inquiéter du lent déclin de l’esprit démocratique en Europe, à mesure que les menaces croissaient sur le Vieux Continent.
La liberté, montre-t-il, ne s’effondre pas brutalement, mais par la lente décomposition morale de ses défenseurs, par le délitement des institutions qui la protège, par le détachement gâté de ses bénéficiaires.
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