Voici le texte de ma chronique du 17 janvier 2022
Cette semaine, l’Éducation nationale était dans la rue. Quelle que soit la légitimité de ce mouvement, il est une nouvelle fois révélateur d’un Etat submergé par des dysfonctionnements structurels et, au moins, de trois paradoxes nationaux.
Le premier est celui de services publics qui disposent d’une abondance de financements mais se retrouvent avec une pénurie de moyens et une insuffisance de résultats. Les dépenses publiques françaises sont les plus élevées de l’OCDE (environ 62 % du PIB en 2020), financées par des recettes records (environ 53 % du PIB), parmi lesquelles des prélèvements records (44,5 % du PIB). Pourtant, les agents ne cessent de se plaindre du manque de ressources à leur disposition. Chacun le perçoit également, à travers des écoles auxquelles les parents doivent fournir du matériel ou les hôpitaux qui lançaient des appels aux dons au printemps 2020. Dès lors, enseignants, policiers, magistrats, personnels de santé – au demeurant souvent très mal payés – se plaignent de leurs conditions de travail. Et que dire de l’état des prisons ?
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