Papier dans Le Figaro le 8 septembre
À Marseille, le président de la République n’a pas mâché ses mots. Si l’État viendra en aide à la Cité phocéenne, c’est à condition que celle-ci mette de l’ordre dans sa gestion. Dénonçant « l’absentéisme, les grèves perlées », il s’est adressé au maire de la ville pour fustiger « un problème avec [ses] personnels municipaux ». Il a prévenu : l’État ne tolèrera pas que « certains viennent prendre leur dîme » en profitant des financements collectifs sans travailler pleinement. L’effort doit être partagé.
L’absentéisme dans la fonction publique, particulièrement territoriale, est une difficulté connue. La Cour des comptes l’a dénoncé, notamment par un rapport de 2016 dans lequel, à travers son vocabulaire policé, transparaissait le scandale d’agents travaillant moins que ce que prévoit la loi et s’absentant trop souvent.
L’instauration d’un jour de carence dans la fonction publique à compter de janvier 2012 avait eu à cet égard des effets radicaux, en faisant baisser les arrêts maladie de courte durée dans une grande ampleur. L’INSEE avait mesuré que les absences de deux jours avaient baissé en conséquence de 50% ; et le ministère de la fonction publique indiquait que « dans certaines collectivités territoriales, le nombre d’arrêts de travail d’un jour a ainsi chuté de 60 % entre 2011 et 2013 ».
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Photo by Matheus Farias on Unsplash
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