Voici le texte de ma chronique pour L’Opinion du 3 mai 2021
Dans le roman qu’il vient de consacrer à Romain Gary, Kerwin Spire rapporte comment, arrivant à son poste de consul à Los Angeles, le Compagnon de la Libération évitait de faire savoir qu’il était né à Vilnius, ville passée au bloc de l’Est, de crainte que cela n’inquiète les Américains. Le parcours du romancier fut celui d’un homme libre qui refusait les assignations et entendait construire sa propre existence. Raymond Aron ou Albert Camus étaient, comme lui, des figures de la liberté qui montrèrent, par leurs choix, qu’aucune identité ne pouvait leur être imposée. C’est que la liberté, c’est le refus de l’assignation.
Le libéralisme en découle.
Lire la suite sur le site de L’Opinion
Photo by Paul Berthelon Bravo on Unsplash
Répondre / Commenter