Avec Annie Lhéritier et David Lisnard, nous avons publié ce papier dans L’Opinion
Il fallait donc bien que tout changeât pour que rien ne change vraiment. En annonçant la suppression de l’ENA après bien des tergiversations, Emmanuel Macron aurait pu amorcer une véritable réforme – indispensable – de la formation et du recrutement des hauts fonctionnaires.
Las, en lieu et place de l’Ecole nationale d’administration, la France aura désormais un Institut du service public, toujours déconnecté de l’université, plus centralisé encore puisqu’il rassemblera 13 écoles de services publics et, dès lors, très probablement plus conformiste puisqu’il aura pour but d’être, selon les mots du Président, l’unique « creuset d’un esprit commun ». Nous craignons, pour notre part, qu’à l’instar de ce qu’est devenue l’ENA, ce nouvel institut ne soit au final qu’une fabrique d’uniformité technocratique.
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