Voici le texte de ma chronique parue dans L’Opinion le 29 mars dernier
Le 25 mars, le Président Macron a défendu ses décisions récentes dans la crise de la Covid-19 : « je n’ai aucun mea culpa à faire, ni aucun remords, ni aucun constat d’échec ». L’extrait, qui ne résumait pas sa prise de parole, a été abondamment diffusé. Souvent, il a été comparé aux déclarations d’Angela Merkel qui, la veille, était intervenue pour demander « pardon » aux Allemands pour la confusion suscitée par sa décision de renforcer les contraintes sanitaires.
Dans le contexte d’incertitude et d’inquiétude actuel (les classes ferment ; on approche des 95 000 morts), couplé à la spontanéité des réseaux sociaux, la déclaration présidentielle était au moins maladroite : elle a conforté dans l’opinion l’impression désormais bien installée qu’en dépit de ses erreurs et improvisations, en partie compréhensibles dans une crise inédite, l’exécutif refuse d’admettre qu’il ait pu se tromper. Bien sûr, il déclare volontiers de manière vague qu’il n’a pas été parfait, mais on peine à identifier où il situe ses faiblesses tant, dans le débat, il défend le moindre de ses choix contre l’évidence (sur les masques, les vaccins, etc.).
Cette attitude, perçue par beaucoup comme de l’arrogance, dépasse de loin l’actuel Gouvernement. Ses prédécesseurs n’étaient pas plus prompts à faire acte d’humilité. Comment l’expliquer ?
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Photo by Erik Mclean on Unsplash
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