Voici le texte de ma chronique du 1er février 2021
Un sondage indique que Marine Le Pen obtiendrait 48% des suffrages au second tour de l’élection de 2022, face à Emmanuel Macron. Ce n’est qu’un état des lieux, seize mois avant l’échéance. Les précédentes campagnes ont montré qu’un tel délai était largement suffisant pour transformer un succès annoncé en déroute lamentable et un héros désigné en paria de la vie politique. Il n’empêche. Ce résultat mérite réflexion : dans cet exercice de projection, deux tous petits points séparent l’extrême droite de la présidence de la République.
A l’issue de l’élection de 2017 et de son débat raté, les adversaires de Marine Le Pen triomphaient. Puis, il y a eu les Gilets jaunes. La colère des fonctionnaires. La crise. Les grèves. Mais aussi les élections européennes, lors desquelles le parti présidentiel s’est félicité d’arriver deuxième, derrière une liste menée par un candidat de 24 ans sans expérience, représentant un mouvement supposé discrédité. Le jugement, péremptoire et définitif, n’a pourtant pas varié : Marine Le Pen et à travers elle l’extrême droite seraient disqualifiées à jamais. Aucune chance qu’elles l’emportent en 2022.
C’est une erreur d’analyse du marché politique français.
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Photo by Max Kukurudziak on Unsplash
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