Voici le texte de ma chronique du 21 décembre 2020
Le 29 juin, recevant la Convention citoyenne pour le climat, le président de la République avait promis que ses propositions seraient adoptées soit par le Parlement, soit par la voie référendaire. Ce 14 décembre, il a confirmé la voie de consultation populaire : les Français devraient donc être appelés à répondre par une alternative binaire à la question de savoir s’ils souhaitent inscrire « les notions de biodiversité, d’environnement, de lutte contre le réchauffement climatique » à l’article 1er de la Constitution.
Il y aurait beaucoup à dire sur la façon dont le texte fondateur de la République, qui devrait énoncer ses principes essentiels et organiser la répartition des pouvoirs et leur fonctionnement, devient, à mesure que les gouvernements sont confrontés à leur impuissance, un catalogue de mesures généreuses, de proclamations incantatoires, d’intentions complaisantes.
Ce qui est également intéressant, c’est ce que cette promesse de révision révèle le manque de considération pour la démocratie représentative en France.
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