Voici le texte de ma chronique du 7 décembre dernier.
La disparition de Valéry Giscard d’Estaing a été l’occasion pour les médias et commentateurs de (re)diffuser des images de sa vie et d’évoquer ses citations les plus connues. C’est le titre d’un de ses ouvrages, publié en 1984, que cette chronique retiendra : Deux Français sur trois. La quatrième de couverture proposait, décochant une flèche au pouvoir socialiste, de « servir la cause d’une France libérale et réconciliée », « lorsque la parenthèse actuelle sera refermée ». La thèse est connue : l’ancien président proposait un projet supposé correspondre à la majorité des Français, condition nécessaire pour réformer.
Depuis le décès de Valéry Giscard d’Estaing, la comparaison a souvent été faite avec son successeur Emmanuel Macron, au prétexte de leur âge en fonction, de leur parcours, de leurs positionnements respectifs sur l’échiquier politique. Deux Français sur trois est à ce titre intéressant, parce qu’il est révélateur des différences dans leur recherche d’ancrage majoritaire et donc de leur capacité à réformer.
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