Ma chronique du 1er septembre 2020, dans Les Echos
Le plan de « relance » constitue un effort financier considérable : 100 milliards d’euros – l’équivalent du tiers du budget de l’Etat en 2020. C’est une réponse à l’urgence, face à un effondrement massif de la croissance. Il y a pourtant fort à craindre : nous n’en sommes qu’au début de la crise du Covid ; dans les mois à venir, le principal défi pourrait ne pas être économique, mais social et politique, et dès lors démocratique.
Comme d’autres chocs exogènes avant lui, le séisme dû au confinement connaitra des répliques. Les premières interviennent en réaction à la dégradation conjoncturelle. Elles sont sociales : derrière les difficultés des entreprises et les prévisions de chômage négatives se révèlent autant de parcours individuels et familiaux déstabilisés. Elles seront également politiques : la fragilisation d’une part croissante de la population française sera un inévitable enjeu électoral.
Les suivantes seront plus lentes et incrémentales.
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