Ma chronique du 27 juillet 2020, sur un éventuel retour de Nicolas Sarkozy dans la vie politique française.
L’évocation de la tempête est une formidable ressource pour l’imaginaire : elle déroute Sinbad, elle effraie dans Stevenson. Elle suggère l’univers maritime, mais elle est aussi l’ouragan du Magicien d’Oz ou la tempête de neige de Jack London. Elle rappelle à l’homme sa condition modeste face aux éléments déchaînés et elle révèle les comportements : le grand navigateur qui sauve son équipage, ou celui qui se laisse dominer et le précipite vers le naufrage.
L’évocation est donc très claire dans le titre du dernier livre de Nicolas Sarkozy, Le temps des tempêtes : dans la crise, il a su être un leader. S’il envisageait un retour dans l’arène politique, il en découlerait un discours implicite bien calibré : son successeur s’est disqualifié, en n’étant qu’un « capitaine de pédalo », selon le bon mot vitriolé de Jean-Luc Mélenchon ; et si chacun consentira que le président actuel déploie ses meilleurs efforts, les résultats ne sont pas au rendez-vous alors que surgit une nouvelle tornade historique.
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