Voici le texte de ma chronique du 14 avril 2020.
Quand il s’agit de sécurité, les Français semblent apaiser leur esprit frondeur. En mars 2019, un sondage Ipsos indiquait que 77 % d’entre eux étaient disposés à réduire la liberté pour lutter contre le terrorisme. Une enquête récente vient d’indiquer que les deux tiers sont également favorables à une application mobile qui suivrait les personnes porteuses du Covid-19. Ces derniers résultats sont riches d’au moins trois enseignements.
En premier lieu, si les solutions de « tracing » et « tracking » permettent un déconfinement ordonné et efficace, elles pourraient contribuer à modifier durablement la perception qu’ont les citoyens de la collecte de données. Désormais que l’Etat, puissance en monopole assurant le contrôle social, aura massivement utilisé le recueil automatique d’informations dans l’intérêt commun, il sera plus difficile d’en refuser la pratique, à moindre échelle, par des entreprises en concurrence.
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