Voici le texte de ma chronique du 9 mars dans Les Echos:
De Washington à Bruxelles en passant par Paris, le monde de la concurrence s’agite : il bruisse de projets de révisions, fourmille de plans de régulation, vibre de débats nombreux aux positions diverses et parfois contradictoires.
Outre-Atlantique, le dernier rapport du Conseil économique du Président a considéré qu’il n’y avait pas de réel problème de concentration de l’économie ; alors que toute une partie du débat actuel consiste à s’inquiéter de la tendance inverse. En Europe, Thierry Breton entend défendre, à travers la politique industrielle de la Commission, la constitution de « champions » européens ; alors que sa collègue Margrethe Vestager promeut avec énergie un droit qui tend à tenir pour suspecte la taille des plus grands opérateurs. En France, le ministre Bruno Le Maire a évoqué la possibilité de supprimer le régime du contrôle des concentrations, alors que l’Autorité de la concurrence plaide en faveur de son renforcement…
Cette profusion nourrit une certaine confusion, qui s’explique par la confrontation des objectifs assignés à la politique de concurrence, selon trois dimensions.
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