Chronique du 2 septembre 2019
Devant le Medef, Nicolas Sarkozy a expliqué que s’« il y a quarante ans, le monde manquait de liberté », aujourd’hui « il manque de régulation » ; Xavier Bertrand a dénoncé les Gafaqui « ne respectent aucune des règles de concurrence, aucune règle fiscale, aucune règle sociale » (1). Dans le même temps, une enquête réalisée par LR auprès de ses militants montrait que leurs valeurs sont « la France forte », « l’autorité de l’Etat » ainsi que « le mérite, le talent et l’effort.
La puissance publique, forte et interventionniste, revient au cœur du discours de la droite – comme cela se ressent depuis quelques mois. Cette droite s’éloigne d’une ligne libérale qui considère que les difficultés du pays ne viennent pas des excès du marché, mais des faillites de son appareil public et d’un excès de régulation : on ne peut pas produire de solution en promouvant le problème. Comment l’expliquer ?
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