Les usagers savent déjà qu’Uber c’est globalement bon pour le portefeuille et le confort. Une étude économique publiée par le NBER montre que c’est également bon pour la productivité !
In most cities, the taxi industry is highly regulated and utilizes technology developed in the 1940s. Ride sharing services such as Uber and Lyft, which use modern internet-based mobile technology to connect passengers and drivers, have begun to compete with traditional taxis. …
On average, the capacity utilization rate is 30 percent higher for UberX drivers than taxi drivers when measured by time, and 50 percent higher when measured by miles, although taxi data are not available to calculate both measures for the same set of cities.
Four factors likely contribute to the higher utilization rate of UberX drivers: 1) Uber’s more efficient driver-passenger matching technology; 2) Uber’s larger scale, which supports faster matches; 3) inefficient taxi regulations; and 4) Uber’s flexible labor supply model and surge pricing, which more closely match supply with demand throughout the day.
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En France, David Thesmar et Augustin Landier viennent de publier une stimulante étude qui montre que Uber contribue à ouvrir de nouvelles opportunités, comme l’explique Emmanuel Combe dans un papier pour L’Opinion :
Autre caractéristique des chauffeurs Uber : leur âge. Ils sont plutôt jeunes – 72 % d’entre eux ont moins de 40 ans et plus d’un tiers a même moins de 30 ans – et une majorité possède le Bac. Leur histoire est un peu celle d’une partie de la jeunesse de nos banlieues : un quotidien qui rime avec chômage de masse – 25 % des chauffeurs Uber étaient au chômage avant de commencer – et parfois même avec chômage de longue durée, 43 % des chômeurs étaient au chômage depuis plus d’un an. Une analyse fine sur la région parisienne montre d’ailleurs que les chauffeurs viennent davantage de localités où les opportunités de trouver du travail sont rares. L’activité de VTC les a sans doute sortis de l’économie de la débrouille, des petits boulots, de l’assistanat, voire parfois de l’économie parallèle. Il serait d’ailleurs intéressant de les interroger sur leur fierté retrouvée, à la faveur de ce retour sur le marché du travail, berline noire et costard cravate en prime.
Les chauffeurs Uber sont aussi des « entrepreneurs en herbe ».
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