La lecture de votre point de vue « pour plus de justice sociale, réduisons le poids de l’Etat », qui a été publié dans l’édition datée du 17 courant du journal « LES ECHOS » m’incite à appliquer le paradoxe purement apparent du titre de votre chronique au secteur de l’Assurance maladie et des lourds dysfonctionnements de notre système de santé, secteur dans le quel je travaille depuis plus de vingt ans comme directeur d’établissement hospitalier privé.
En 1945, l’Assurance maladie a été créée pour permettre à tout assuré social, quel que soit son niveau de revenus, d’obtenir la prise en charge de ses dépenses de maladie: le patient était alors au centre de notre système d’Assurance maladie. L’Assurance maladie fonctionnait alors plus ou moins comme toute structure d’assurance avec des cotisations connues et des indemnisations aléatoires.
Progressivement, l’Assurance maladie a évolué vers l’anti-thèse de l’objectif de départ, en finançant de plus en plus des structures de soins (budget global dans les établissements hospitaliers publics) et même en les subventionnant (majoration de 20% du barème de tarification à l’activité en faveur des établissmeents hospitaliers publics), donc en engageant des dépenses certaines (et non plus aléatoires) avec des recettes devenues, elles, aléatoires, puisque la collecte de cotisations sociales est étroitement dépendante du niveau de l’activité éconiomique
La lecture de votre point de vue « pour plus de justice sociale, réduisons le poids de l’Etat », qui a été publié dans l’édition datée du 17 courant du journal « LES ECHOS » m’incite à appliquer le paradoxe purement apparent du titre de votre chronique au secteur de l’Assurance maladie et des lourds dysfonctionnements de notre système de santé, secteur dans le quel je travaille depuis plus de vingt ans comme directeur d’établissement hospitalier privé.
En 1945, l’Assurance maladie a été créée pour permettre à tout assuré social, quel que soit son niveau de revenus, d’obtenir la prise en charge de ses dépenses de maladie: le patient était alors au centre de notre système d’Assurance maladie. L’Assurance maladie fonctionnait alors plus ou moins comme toute structure d’assurance avec des cotisations connues et des indemnisations aléatoires.
Progressivement, l’Assurance maladie a évolué vers l’anti-thèse de l’objectif de départ, en finançant de plus en plus des structures de soins (budget global dans les établissements hospitaliers publics) et même en les subventionnant (majoration de 20% du barème de tarification à l’activité en faveur des établissmeents hospitaliers publics), donc en engageant des dépenses certaines (et non plus aléatoires) avec des recettes devenues, elles, aléatoires, puisque la collecte de cotisations sociales est étroitement dépendante du niveau de l’activité éconiomique