En 2005, Katrina ravageait la Nouvelle Orléans et faisait près de 1800 morts. Il a fallu tout reconstruire… notamment le système scolaire qui a subi une transformation radicale, rapportait le Wall Street Journal le 30 septembre dernier dans un long reportage.
Les salaires des enseignants ont augmenté (+20%), la dépense par élève aussi (passant à 13 000 USD en 2011 contre 8 000 auparavant). Mais surtout, surtout, la politique retenue repose sur la liberté et le libre choix. Aujourd’hui, 84% des 42 000 élèves vont dans des charter schools (dont ce blog a très souvent parlé notamment ici où l’on constate la forte implantation à la Nouvelle Orléans, mais aussi ici pour montrer leurs effets bénéfiques sur les élèves défavorisés en général ou là à Chicago et là à New York ; ou encore ici pour montrer qu’elles renforcent aussi les écoles publiques traditionnelles, stimulées par la concurrence; encore là et là pour suggérer de s’en inspirer chez nous).
Les résultats sont impressionnants :
> le taux de réussite (graduation rate) est passé de 52% … à 78%
> la part d’élèves ayant de bons résultats en math, lecture, science est passé de 35% … à 58%.
Les autorités qui soutiennent cette politique encouragent l’émulation entre les établissements. Ils constatent que les parents « votent avec leurs pieds » : si l’école ne leur plait pas, ils changent. Ils relèvent aussi que, dans cette dynamique, les parents sont généralement plus impliqués.
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