Le New York Times a publié un article sur les institutions culturelles française qui font appel à la générosité privée, aux dons, pour cause d’Etat en faillite.
Les Echos avaient déjà consacré un article à ce sujet, relevant que les Monuments nationaux avaient désormais recours à My Major Company pour trouver des fonds. La conclusion c’est que ses méthodes marchent plutôt bien.
En somme, la France découvre que le financement privé est possible même dans le secteur culturel (comme on l’a déjà relevé ici) ! Certes, Monsieur Torreton lui se félicite qu’on peut financer des navets à coups de subventions et sur le dos des contribuables. Les expériences récentes démontrent qu’il pourrait aussi se tourner vers des citoyens qui le financeraient volontairement, et non sous le coup de la contrainte fiscale.
En outre, la France découvre aussi que lorsqu’il faut faire appel au marché, l’innovation est plus grande (dans la collecte des fonds ici).
Au demeurant, cela reste marginal et la culture française est largement sous perfusion publique : « Even today the French government spends more than twice as much on culture as Germany, a larger and more prosperous neighbor. But a cut to the culture budget of more than 4 percent, to $3.1 billion, is the first in more than 30 years. Money for new art acquisitions has shrunk to $11.1 million, from $26 million in 2009. »
Pour information, la publication suivante de 2011 proposait un premier graphique indiquant que la France totalisait à l’époque un record mondial de 62 mesures fiscales dont 14 taxes culturelles, la Russie et la Chine étant en deuxième position :
Cliquer pour accéder à EY_International_tax_survey_on_tax_policies_in_the_cultural_sector_2011.pdf
Toujours dans le domaine culturel, cet article dans l’édition datée de demain du Monde. Quand la (forte) intervention des pouvoirs publics dans une industrie accroît les inégalités de revenus… : http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2012/12/28/les-acteurs-francais-sont-trop-payes_1811151_3208.html